Ouvrir un restaurant peut être une option pour les passionné(e)s de gastronomie. En vivant votre passion, vous exercez le plus beau des métiers. Embrasser une aventure entrepreneuriale dans le secteur de l’alimentation est aussi possible quand vous y trouverez une opportunité d’affaires ! Vous vous demandez comment ouvrir votre restaurant ? Avançons dans la réalisation de votre rêve. Découvrez les réglementations du secteur et les étapes pour ouvrir un restaurant.
Avec les pré-requis qui existent, comment ouvrir son restaurant ? Soyez sans crainte, ils ne constituent pas de freins à votre réussite. Ces préalables à la réalisation de votre rêve concernent : votre local et l’ambiance que vous voulez y créer, l’hygiène et la sécurité, les boissons alcoolisées et le partage d’informations à vos clients.
En créant une entreprise de restauration, vous ouvrez un établissement recevant du public (ERP). Par dessus tout, votre local doit être conçu de façon à limiter les menaces d’incendie. Puis, la conception doit faciliter l’avertissement des occupants à la déclaration d’un sinistre. Le cas échéant, pensez à favoriser l’évacuation tout en évitant la panique. Bien plus, alertez les services de secours et facilitez leur intervention. Ces dispositions concernent l’ensemble du local accueillant votre personnel et vos clients, matériels inclus.
Pour ouvrir son restaurant, une autorisation d’exploitation délivrée par la mairie est nécessaire. Il est possible d’installer une terrasse fermée, ouverte ou séparée de votre local par une voie piétonne (contre-terrasse). Surtout, veillez à ne pas créer de nuisances pour le voisinage. Pour la diffusion musicale dans votre restaurant, vous devez détenir une autorisation. La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) délivre ce document. En revanche, vous payez une redevance pour diffusion d’œuvres musicales en public.
Par ailleurs, les heures d’ouverture sont réglementées. La Préfecture du Département du lieu d’implantation de votre restaurant vous fournira les détails.
Aussi responsable que vous soyez, vous vous souciez de la santé de vos clients. Un restaurant doit compter parmi son équipe une personne formée aux règles d’hygiène alimentaire. Vous devez mettre en place de bonnes pratiques concernant la traçabilité des denrées alimentaires (origine, mode de conservation et d’entreposage). Il est important de soigner l’hygiène du personnel, des locaux, des aliments (emballage, transport, stockage) et de l’eau. Il convient d’appliquer la méthode « Hazard Analysis Critical Control Point » (HACCP). Elle consiste en l’analyse des dangers ou points critiques en vue de les maîtriser. En effet, la définition des risques permet de déterminer et d’analyser les moyens pour les réduire, les supprimer ou les prévoir.
À moins que vous serviez des plats végétariens, ouvrir un restaurant implique la manipulation de denrées animales ou d’origine animale. Vous êtes dans l’obligation de déclarer votre activité auprès de la Direction Départementale pour la Protection des Populations (DDPP). Cette autorité habilitée effectue un contrôle.
À coup sûr, vous souhaiterez non seulement rassasier vos clients, mais aussi répondre à leurs soifs spécifiques. Pour pouvoir servir des boissons alcoolisées, vous devez détenir un permis d’exploitation. Ce dernier est délivré pour une période de 10 ans renouvelable. Vous obtenez cette autorisation après avoir suivi une formation payante auprès des organismes agréés par le Ministère chargé de l’intérieur. Ensuite, vous demandez votre licence auprès de la mairie de votre ressort. La détention d’une licence est exigée pour deux catégories de boissons :
Vous devez déclarer vos intentions de vendre sur place ou à emporter des boissons en dessous de 18° d’alcool (vin, bière, crème de cassis…). En conséquence, vous obtenez une Licence III ou petite licence restaurant.
La déclaration est aussi obligatoire pour la vente sur place de boissons de plus de 18° d’alcool. Il s’agit des alcools distillés tels que liqueur, rhum, whisky, etc. Vous recevez une Licence IV ou licence restaurant comme justificatifs.
La restauration ambulante comme des food trucks ne permet pas de vendre des alcools de plus de 18°.
Pour pouvoir immatriculer votre restaurant, une déclaration préalable pour débit de boissons alcoolisées est nécessaire. L’autorisation est attribuée par la mairie de votre ressort en 10 jours.
La transparence est de mise dans la restauration. Vous êtes tenus d’afficher certaines informations à l’intérieur et à l’extérieur de votre local. Ces mentions concernent :
− les prix appliqués ;
− l’origine des viandes servies ;
− l’interdiction de fumer et la signalisation des espaces fumeurs ;
− la protection des mineurs et la répression de l’ivresse publique ;
− la licence ;
− les titres-restaurants.
Dans ce paragraphe, découvrez la démarche à suivre dès que vous décidez de vous lancer dans le secteur de la gastronomie. Premièrement, vous devez d’abord mûrir votre projet. Deuxièmement, la déclaration de votre activité auprès des autorités compétentes est nécessaire. Les professionnels du droit peuvent vous accompagner avec un menu à la carte. De la préparation à la formalisation, n’hésitez pas selon vos besoins.
Avant d’ouvrir votre restaurant, vous devez réfléchir sur quelques points importants et établir votre plan d’affaires.
D’abord, définissez le concept qui concrétise votre rêve. Quelle clientèle voulez-vous cibler ? Des employés de bureau ou des vacanciers ? Ainsi, vous devez définir un segment de clients pour votre restaurant. Que voulez-vous servir à votre clientèle cible ? Quelle spécialité allez-vous adopter ? Vous devez préciser votre offre pour satisfaire le besoin de vos clients. Dans quel cadre allez-vous les accueillir ? Adopter un cadre convivial avec une terrasse ou plutôt s’aventurer dans un food truck ? Vous devez définir l’emplacement adéquat pour votre restaurant. Comment allez-vous leur proposer vos plats ? La livraison est-elle possible, les plats peuvent-ils être emportés, la réservation et la commande sont-elles réalisables en ligne ? Dans cette ère de la nouvelle technologie, ne passez à côté de rien.
Préalablement, vous devez peaufiner votre projet pour vous démarquer au sein du marché concurrentiel de la gastronomie. Sans être exhaustives, les questions précédentes vont vous aider à peaufiner la création de votre restaurant. Par la suite, confrontez votre concept à la réalité en effectuant une étude de marché. Observez vos concurrents potentiels. Identifiez les moyens à déployer pour les dépasser à partir de ce que vous allez proposer. Il est fort probable que votre concept ait été restructuré après de cette étude de terrain. Cependant, votre ambition de réaliser vos rêves dans la restauration se concrétisera au fur et à mesure que vous avancez.
Pour ouvrir un restaurant, vous devez également évaluer vos compétences, votre savoir-faire et votre savoir-être. Vous déterminez ainsi vos besoins en formation ou en personnel. Enfin, vous devez passer par l’analyse des coûts de votre installation. Les différentes charges nécessaires au projet et les différentes recettes espérées vous permettent d’évaluer la rentabilité de votre projet. Aussi, vous pouvez vous associer avec d’autres personnes afin de départager les investissements de départ. Le statut juridique de votre entreprise dépendra du fait que vous vous lancez seul (entreprise individuelle, SASU, EURL) ou à plusieurs (SAS, SARL, SA). De ces statuts va découler le régime fiscal appliqué à votre entreprise. Quel que soit votre choix, ouvrir son restaurant avec les aides Pôle Emploi à la création d’entreprise est possible. Autrement, vous pouvez demander un financement auprès des banques.
Le plus important avant d’ouvrir un restaurant est la déclaration de l’activité. Premièrement, selon les spécificités de ce que vous allez mettre en place, vous devez vous conformer à la réglementation. Ultérieurement, réunissez les autorisations délivrées à cette étape. Enfin, vous pouvez vous immatriculer auprès du Tribunal de Commerce. Les documents à fournir dépendent de la forme juridique de l’entreprise que vous voulez créer :
− les statuts ;
− l’attestation de dépôt des fonds ;
− la pièce d’identité du dirigeant ;
− la déclaration de non condamnation ;
− un pouvoir si la formalité est confiée à un mandataire ;
− le justificatif du siège social ;
− l’autorisation préalable pour débit de boissons.
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